Loi Macron autoentrepreneurs : des solutions

Le tout nouveau président prévoit pour le 1er janvier 2018 un décret qui peut s’avérer contraignant pour les autoentrepreneurs.

Obligation de s’abonner à un logiciel de comptabilité antifraude

Les autoentrepreneurs ont été, depuis la mise en place du dispositif en 2008, plusieurs fois confrontés à une complexification des procédures et à l’alourdissement des charges qui pèsent sur eux.

Principalement motivées par la concurrence soit-disant « déloyale » vis-à-vis des artisans, cette complexification était aussi un moyen de faire entrer de l’argent dans les caisses des organisme para-étatiques.

Par exemple, les CMA (Chambres des Métiers et de l’Artisanat), voyaient dans les autoentrepreneurs des entreprises qui ne mettaient pas la main à la poche pour participer à financer leurs actions si peu utiles. Ainsi tous les entrepreneurs dont les codes NAF les faisaient entrer dans leur giron se sont vu taxer à hauteur de 250 euros et obligés de suivre une formation pour le moins superflue.

Aujourd’hui, l’État veut obliger les autoentrepreneurs à utiliser un logiciel antifraude à la TVA (alors que les autoentrepreneurs n’y sont pas assujettis :).

Organiser la riposte : le papier

Si tous les autoentrepreneurs utilisant des moyens numériques sont obligés d’utiliser ces logiciels de comptabilités antifraude à la TVA, ceux qui utilisent des méthodes de comptabilité en papier (manuellement) n’y seront pas soumis.

Le papier est donc la porte de sortie pour éviter d’avoir à débourser entre 40 et 60 euros, voir 10 euros tous les mois ad vitam…

Il existe des moyens peu onéreux, simple a utiliser, pour tenir sa compta et ne pas avoir à passer aux versions antifraude à la TVA.

Le journal recette dépense permet une tenue de compte facile tout en restant à l’abri des contrôles automatiques de l’État.

 

 

 

 

 

 

 

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